Le New York Times a rapporté samedi une touche curieuse au portrait de l’Iran moderne. Les riches habitants de Téhéran ont trouvé une solution originale au problème des embouteillages : utiliser des sirènes d’ambulances avec des sirènes.
L’auteur du rapport, Farnaz Fassikhi, a déclaré qu’une nouvelle tactique était de recruter des «ambulances» pour circuler rapidement dans les embouteillages sur les routes iraniennes s’est rapidement répandue parmi les élites locales et que le parquet a annoncé le début de la lutte contre ces pratiques illégales, rapportées à plusieurs reprises par les médias locaux.
Dans un pays pauvre dont l’économie est en ruine, «l’équivalent d’un taxi-sirène» équivaut au salaire mensuel d’un enseignant et les sociétés d’ambulances privées ne peuvent pas résister à de telles offres. Les procureurs iraniens ont ordonné à la police d’arrêter les ambulances et de punir les entreprises si le «patient» était en bonne santé.
Le correspondant iranien du New York Times souligne que les citoyens d’une République islamique autoritaire ne respectent pas la loi et font preuve d’une ingéniosité inépuisable pour contourner les lois et se battre contre les autorités. Le code de la route, à l’instar d’autres ordres des autorités, est violé en masse et partout, ce qui exacerbe l’effondrement des transports parmi les 14 millions de personnes de Téhéran.