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Ces chapitres extraordinairement riches en péripéties sont parcourus d’une certaine violence.
Non seulement, la brutalité évidente et dramatique lors de la destruction de Sodome et Gomorrhe mais aussi la violence sous-jacente à l’épisode concernant la ligature de Yitshak. Nous en trouvons également diverses formes, plus ordinaires, contre les femmes particulièrement, une réelle misogynie.
À moitié confinée dans l’expressive description du peuple de Sodome se rassemblant autour de la maison de Lot, exigeant que les étrangers restent avec lui, se trouve sa réponse, non des moindres inouïe:

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« Ecoutez! J’ai deux filles qui n’ont pas encore connu d’homme, je vais vous les amener, faites-leur ce que bon vous semblera; mais ces hommes, ne leur faites rien, car enfin ils sont venus s’abriter sous mon toit. » (19 :8).

Un Midrash ultérieur considèrera l’offre de Lot comme une preuve de son assimilation à la culture environnementale, contaminé par la malveillance de Sodome et le décrira comme ayant été puni. (Tanchuma Vayera 12)

Le Texte biblique n’offre aucun jugement explicite sur son comportement.
La cruauté des habitants de Sodome mérite la destruction de la ville….mais la volonté de Lot de voir ses filles agressées et violées est apparemment indigne de commentaire.
Nous avons une autre forme de violence dans deux histoires, ou deux versions d’une même histoire, au cours desquelles Abraham cherche à faire passer sa femme Sarah pour sa sœur et, ainsi, pouvoir éviter d’être mis a mort.
Dans le premier épisode, une partie du récit est consacrée aux paroles par lesquelles Abraham la persuade de cacher sa condition:

« Il arrivera que, lorsque les Égyptiens te verront, ils diront: ‘c’est sa femme’; et ils me tueront, et ils te conserveront la vie. Dis, je te prie, que tu es ma sœur; et je serai heureux par toi, car j’aurai, grâce à toi, la vie sauve. » (Bereshit 12, 12-13)

« Abraham disait de Sara, sa femme: Elle est ma sœur » (Bereshit 20, 1)

Dans ce passage, Avimélech, roi de Grar, comme pharaon précédemment, s’empare de Sarah, mais le viol potentiel est évité lorsque Dieu intervient et les empêche de la toucher. Une histoire similaire se répétera une fois de plus entre Isaac et Rebecca chez Avimelech aussi (26:6-11).
La triple réitération du récit suggère qu’il pourrait servir de paradigme à la situation des femmes Hébreux.

Les deux premiers ancêtres masculins d’Israël, se percevant comme « autre » et donc en danger dans des pays étrangers, utilisent consciemment leurs femmes comme ‘monnaie d’échange’ entre eux et les us et coutumes royaux des pays concernés.
Les femmes deviennent ces « autres des autres », celles dont la sécurité, et le bien-être, peuvent être sacrifiés pour sauver la peau des Patriarches.
L’Histoire énonce un modèle qui devient une partie récurrente de l’histoire juive: les Patriarches Hébreux, soumis à la culture dominante, contraignent, à leur tour, leurs femmes au sein de ces propres cultures, décuplant une altérité qui reflète certes, en partie la leur. Comme dans le cas de Lot, proposant ses filles au peuple de Sodome, le Texte biblique n’émet aucun commentaire, ni aucune protestation, contre cette situation.
À l’inverse, au moment où Dieu apparaît à Avimélech dans un rêve et le menace de mort s’il ne libère Sarah (Genèse 12), Il ne châtie pas explicitement Abraham ou Lot.

Poursuivons, dans Bereshit 21, nous côtoyons une autre forme de violence: celle engagée par Sarah contre Agar. Après la naissance de son fils, d’Itzhak, Sarah dit à Abraham de mettre l’esclave Agar et son fils Ismaël à la porte de la maison, afin que ce dernier ne puisse hériter de son père avec Itzhak. L’attitude d’Abraham par le passé laissa, à mon humble avis, et très certainement, chez Sarah un réel ressentiment.
Projette-t-elle sa rancœur sur les personnes les plus vulnérables de son foyer?
Ainsi, le cycle de l’abus se poursuit-il.
Dans ce contexte, non seulement l’Ecriture ne juge pas Sarah, mais Dieu est explicitement de son côté, disant à Abraham d’écouter la parole de Sarah : son fils Itshaq est bien son seul héritier spirituel, le père de la ligné d’Israël.
L’attitude de Sarah ne fait pas l’unanimité chez nos commentateurs:

« Notre mère (Sarah) a fauté en l’affligeant (Agar). Abraham aussi, en la laissant faire, mais Dieu entendit l’affliction d’Agar et lui donna un fils qui deviendra un homme du désert et fera souffrir la postérité d’Abraham et de Sara de toutes sortes de tortures. » (Ramban sur Bereshit 16,12)

« ..Et ce que fit Sarai ne trouva pas grâce aux yeux de l’éternel, comme l’ange le fit savoir à Agar: ‘Car le Seigneur a entendu ton affliction’ aussi lui offrit-il sa bénédiction en contre partie de sa souffrance … Et toute cette l’histoire est inscrite dans la Torah afin d’amener l’individu à désirer acquérir de bonnes vertus, et d’éloigner les mauvaises » (RADAK: Rabbi David Kimchi sur Bereshit 16,12)

Cette partie de la Torah montre clairement que nos ancêtres ne sont, en aucun cas, toujours des modèles de comportement éthique qui nous édifient et nous inspirent. Au contraire, la Torah tend souvent un miroir aux aspects les plus laids de la nature humaine et de la société humaine. Cela nous donne l’occasion de nous regarder honnêtement et de regarder le monde que nous avons créé, de réfléchir aux modèles destructeurs des relations humaines et de nous demander comment nous pourrions les aborder et les changer.

Dans le traitement que Lot a réservé à ses filles – et dans le manque de commentaires de la Torah sur ce dernier – pouvons-nous voir l’acceptation désinvolte, voire l’invisibilité, de la violence contre les femmes qui est si omniprésente dans de nombreuses cultures, y compris la nôtre?

A travers le manque d’inquiétude, apparent, chez Abraham pour le sort de Sarah, pourrions-nous comprendre comment les peuples victimes seraient à même de reproduire les schémas de soumission dont ils ont eux-mêmes souffert?

Lors de l’expulsion d’Agar, de l’exclusion d’Ishmaël par Sarah, pourrions-nous y discerner une violence horizontale que les opprimées rallieraient fatalement? Il parait néanmoins plus logique ici de combattre les jougs limitatifs, de faire cause commune contre les forces asservissantes?

Alors que faire quand nous nous voyons sombrer dans les méandres de ces modèles peu angéliques dans nos quotidiens personnels et politiques?

Comment se sortir du cercle infernal, se reprendre et cesser?

Il est frappant de constater que tout au long des chapitres, Dieu est impliqué dans la violence du texte, sauf….dans le cas de Lot et de sa volonté de sacrifier ses filles. Dieu exécute, ordonne, la violence (Sodome et Gomorrhe, Itzhak) ou la soutient (Abraham et Sarah, Sarah et Agar).
Les représentations de la violence que nous offre le texte sont celles sur lesquelles se reflètent les plans de l’humain et du divin. Il n’y a pas de soulagement cosmique, pour ainsi dire, de la réalité, de la violence. Si Abraham met au défi Dieu à propos de la destruction de Sodome et de Gomorrhe, on peut donc considérer cela comme une question à la fois pour Dieu et nous-mêmes tout autant.

«Abraham s’avança et dit: “Anéantirais-tu, d’un même coup, l’innocent avec le coupable?» (Bereshit 18, 23).

« Loin de toi d’agir ainsi, de frapper l’innocent avec le coupable, les traitant tous deux de même façon! Loin de toi! Celui qui juge toute la terre serait-il un juge inique? » (Bereshit 18, 25).

Le réquisitoire de ces questions s’adresse au Juge créateur, source des normes éthiques, Abraham les renvoie à Dieu car Lui seul est responsable de sa création. La voix morale, ici, est celle d’Abraham qui, par ailleurs, trahira son épouse Sarah à l’étranger.
Pourrions-nous, ainsi, en lisant ces récits, soutenir notre ferme résolution à nous rendre, Dieu et nous, responsables du droit et de la justice que nous reconnaissons, et louons, mais sont malheureusement perpétuellement violés ?

Les textes bibliques reflètent les attitudes et les normes des anciennes sociétés du Proche-Orient. Nous savons, en vérité, très peu de choses sur la façon dont les femmes étaient traitées par les hommes dans l’ancien Israël. La plupart des personnages féminins de la Bible ne sont pas victimes de violence, mais elles n’ont peut-être pas le même accès au pouvoir que les hommes, cependant, elles ne sont pas toujours présentées comme des victimes. Les personnages féminins sont souvent des acteurs puissants dans les récits.
Les cas les plus extrêmes de violence contre les femmes signifient un dysfonctionnement plus important. D’autres cas semblent simplement refléter la réalité de l’époque où ces récits furent écrits.

Dans l’histoire de l’interprétation, ces textes ont été utilisés pour promouvoir l’idée des hommes ayant droit d’utiliser la violence comme méthode de contrôle sur les femmes. Alors que l’agressivité contre les femmes, dans le matériel narratif, est explicite et facile à identifier, la violence à travers le langage de la métaphore est plus insidieuse. Il est facile de prétendre que « ce n’est qu’une métaphore », mais certains commentateurs bibliques ont lu ces textes avec une totale empathie pour la perspective de Dieu (du mari). Ils s’appuient davantage sur ces textes, décrivant à quel point Israël est chanceux parce que Dieu ne l’abandonne finalement pas.

Ce n’est qu’au cours des dernières décennies que les lecteurs féministes de ces textes ont souligné la manière dont ceux-ci reflètent et réifient la violence à l’égard des femmes. Ces textes suggèrent que les femmes sont généralement la propriété des hommes et, en tant que telles, peuvent être contrôlées, manipulées et brutalisées.

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