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Je pensais à l’accusation de la représentante Rashida Tlaib la semaine dernière selon laquelle Israël est un État « d’apartheid » alors que j’étais dans un café du centre commercial Mamilla à Jérusalem. À côté de ma table était assise une jeune femme musulmane portant un jean tendance et un élégant foulard, commandant le déjeuner et travaillant sur son ordinateur portable. Vous pouvez lire des milliers de tweets et de commentaires dans les médias, mais lorsque vous marchez dans les rues, “apartheid” est probablement le dernier mot que vous voudriez utiliser pour décrire cet endroit.

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Comme l’a récemment demandé l’arabe-israélien Yoseph Haddad : Samer Haj Yehia, le président de la plus grande banque d’Israël, Leumi, vit-il sous un régime d’apartheid ? Et qu’en est-il du Dr Masad Barhoum, directeur général du Galilee Medical Center, ou de George Karra, le juge de la Cour suprême ? Et qu’en est-il des médecins, avocats et policiers arabes, des membres arabes de la Knesset et des ministres ? Vivent-ils aussi dans un état d’apartheid ?

La réalité prosaïque des relations arabo-juives est motivée par des réponses à des questions simples, telles que : suis-je autorisé à prendre un café ici, à obtenir un diplôme universitaire là-bas, à traîner dans ce parc, à trouver un emploi dans cet hôtel, voter pour ce candidat, emmener mes enfants dans cet hôpital ? Les réponses sont la réfutation la plus nette à l’accusation d’apartheid.

De nombreux citoyens arabes sont encore amers au sujet de l’existence même d’Israël. Mais pour la première fois dans l’histoire d’Israël, un parti arabo-musulman fait partie de sa coalition gouvernementale. C’est un signe encourageant que les besoins pragmatiques du secteur arabe remplacent les toxines idéologiques qui alimentent les passions mais laissent les estomacs vides. Cela serait conforme au nouvel esprit des accords d’Abraham, qui remodèlent les relations israélo-arabes autour d’intérêts mutuels.