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La société d’indices mondiaux MSCI a annoncé qu’elle n’inclurait pas Israël dans ses principaux indices boursiers européens. La décision a été prise après que la société a mené une enquête auprès des principaux gestionnaires d’actifs et d’autres parties prenantes à travers le monde. Le facteur qui a fait pencher la balance contre Israël a été le décalage entre les jours de bourse en Israël et en Europe. Les marchés financiers israéliens sont ouverts du dimanche au jeudi, tandis qu’en Europe, les marchés sont ouverts du lundi au vendredi.

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L’Autorité israélienne des valeurs mobilières a informé MSCI de son intention d’adapter la semaine de négociation en Israël à la pratique européenne si la différence des jours de négociation était une raison empêchant Israël de rejoindre les indices, mais il semble que la société ait ignoré cette déclaration.

Pour le marché local des capitaux, la décision est une déception, car l’exclusion d’Israël des indices de référence européens empêche les sociétés d’investissement internationales d’y investir des milliards de dollars. Rejoindre les indices européens MSCI aurait exposé Israël à un certain nombre d’investisseurs internationaux dont la présence aurait pu générer une valeur ajoutée considérable pour le marché des capitaux israélien et son économie en général.

« L’indice MSCI Europe, par exemple, compte environ 170 milliards de dollars de produits d’investissement qui le suivent, et le poids d’Israël, s’il est ajouté, se situera entre 1 % et 1,5 %. Cela pourrait être d’une grande importance pour le marché israélien », explique le directeur de la division d’investissement de la société, Offir Eyal. Offir Eyal, directeur des affaires internationales et du développement commercial à l’Autorité israélienne des valeurs mobilières, a déclaré dans une interview avec Globes en janvier.

Les plus directement concernées sont les grandes entreprises israéliennes qui auraient rejoint l’indice MSCI Europe (comme les grandes banques, Azrieli Group, ICL, Teva, Nice Systems et Elbit Systems). En plus d’eux, une centaine d’entreprises israéliennes ont tout à gagner, puisque sous l’indice principal Europe il y a des indices secondaires, tels que l’indice MSCI Europe Transportation, l’indice MSCI Europe Infrastructure, l’indice MSCI Europe Information Technology et d’autres, à travers lesquels d’autres Les entreprises israéliennes auraient pu bénéficier de la demande pour leurs actions.

MSCI a déclaré que les répondants à son étude, menée entre le 15 décembre 2021 et le 31 janvier 2022, étaient divisés sur la question de savoir si Israël devait être reclassé dans l’indice MSCI Europe ou s’il devait rester dans l’indice MSCI Europe et Moyen-Orient. Les partisans du reclassement ont déclaré que le fait qu’Israël reste classé au Moyen-Orient signifiait que les agences d’investissement internationales étaient moins exposées aux entreprises israéliennes, notant les fortes corrélations qui s’étaient développées ces dernières années entre les indicateurs macroéconomiques d’Israël et ceux de l’Europe. Ceux qui étaient contre ont mentionné le brouillage des démarcations géographiques que le changement entraînerait, et aussi, comme mentionné,

Publié par Globes, Israël business news – en.globes.co.il – le 1er mars 2022.

Mots clés: ÉconomieIsraël