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Le président du Sénat jordanien, Faisal Al-Fayez, parraine une campagne qui sera lancée jeudi par le Comité palestinien à la Chambre des représentants, intitulée “La campagne de retour … Ma droite et ma décision”.

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La campagne vise à recueillir un million de signatures affirmant le droit au retour de tous les réfugiés palestiniens dans leur patrie ainsi qu’une compensation.

Al-Fayez a confirmé lors de sa rencontre avec le président et les membres de la commission parlementaire de Palestine, au Sénat, que le droit au retour est un droit sacré et ne peut être abandonné, et que le roi Abdallah II est clair en affirmant que “ni la réinstallation ni la patrie alternative [la Jordanie] “est acceptable.

La pétition est censée être remise au Centre palestinien de retour basé à Londres qui, à son tour, la remettra aux Nations Unies.

Il y a environ deux millions de citoyens palestiniens en Jordanie. La Jordanie est le seul pays arabe qui permettait aux Palestiniens de devenir citoyens. Mais même maintenant, quelque 70 ans après avoir obtenu la citoyenneté, ils sont toujours traités comme des Jordaniens «normaux».

Cette pétition, parrainée par le gouvernement jordanien lui-même, dit aux citoyens palestiniens – sans équivoque – qu’ils ne sont pas recherchés, qu’ils appartiennent vraiment à Israël. Mais ils déguisent ce désir de nettoyage ethnique de leurs Palestiniens comme défendant un «droit» de se déplacer en Israël, prétendant qu’ils soutiennent réellement les millions dont ils veulent se débarrasser.

C’est ainsi que le monde arabe tout entier traite les Palestiniens depuis 1948 – un soutien extérieur à leur cause et à leur “retour” masquant leur désir d’aller ailleurs.

Pourtant, aucune organisation de “droits de l’homme” n’appelle les Arabes pour leur traitement honteux de leurs “frères”. Human Rights Watch et Amnesty tordent tous deux le droit international pour prétendre qu’il existe un «droit au retour» légal. De plus, alors qu’ils luttent contre l’apatridie de tous les autres peuples, ils ne font pas pression sur les nations arabes pour qu’elles deviennent citoyens palestiniens même après 71 ans; même après la naissance de la plupart des Palestiniens sur leur sol.