Un nouvel hôpital est en cours de construction à Gaza, près du point de passage d’Erez. On l’appellera l’hôpital américain d’après l’ONG américaine Friend Ships, composée de bénévoles qui fournissent une aide humanitaire aux personnes dans le besoin.
Israël a approuvé l’hôpital, financé par le Qatar. Mais l’Autorité palestinienne s’est farouchement opposée à sa construction. En juillet, le cabinet palestinien a publié une déclarationn “L’hôpital qu’Israël et les États-Unis cherchent à établir à la frontière nord de la bande de Gaza fait partie des tentatives en cours pour séparer la bande de Gaza de la Cisjordanie sous prétexte humanitaire.”
Pourtant il n y a eu aucune condamnation de Mahmoud Abbas concernant son nouveau Premier ministre en juillet qui s’est opposé à un nouvel hôpital moderne destiné à aider les Palestiniens.
Les dirigeants palestiniens ne se soucis pas de leur peuple. Ce n’est qu’un premier exemple. Abbas a limité les médicaments et le matériel médical à Gaza. Il a tenté d’empêcher Israël de fournir de l’électricité à l’enclave. Il s’oppose à la citoyenneté palestinienne au Liban afin de maintenir leur mythique “droit de retour” dont des milliers sont morts de vieillesse !.
Pendant des décennies, les dirigeants palestiniens (et d’autres pays arabes) ont traité leur propre peuple comme un pion politique, généralement contre Israël ou parfois contre d’autres ennemis politiques.
Ironie amère, le Hamas, reconnu dans le monde entier comme son groupe terroriste, se préoccupe beaucoup plus de son peuple que l’Autorité palestinienne supposément modérée. Tous les reportages qui placent Mahmoud Abbas dans une position médiocre sont efficacement censurés par un média qui raconte qu’il est un pacificateur modéré plutôt qu’un dictateur impitoyable.
Cet hôpital prouve une fois de plus qu’on ne peut faire confiance à l’OLP pour agir de manière responsable envers ses propres citoyens. Il est impossible de négocier avec une entité qui considère son propre peuple comme une chair à canon contre ses “ennemis”.