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Le Jihad islamique (JIP) s’efforce vraiment, vraiment, de faire de l’opération “Alot Ashahar” une victoire.

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La dernière logique délirante vient d’une  interview de Palestine Today   du membre du bureau politique du JIP, le Dr Walid al-Qatati.

 “La perte des martyrs, en particulier des grands dirigeants, nous attriste et nous peine et laisse un grand vide pour leurs familles et le mouvement, mais cela n’affecte pas le cours du jihad, mais augmente plutôt sa force et sa vitalité  dans la marche du jihad et de la résistance jusqu’à la victoire », a déclaré al-Qatati.”
Si tuer des dirigeants du JIP renforce le mouvement, alors par tous les moyens, continuons !
Al Qatati dit qu’Israël a essayé de creuser un fossé entre le Jihad islamique, le Hamas et les Gazaouis ordinaires, mais il n’y est pas parvenu. Il n’explique pas vraiment pourquoi le Hamas n’a pas rejoint la bataille, ni pourquoi même le Jihad islamique n’a jamais prétendu agir au nom des Gazaouis. 
Il affirme également qu’Israël cache l’étendue des dégâts et des blessures causés par les roquettes du Jihad islamique, car – apparemment – Israël contrôle si bien ses médias.
Et qu’en est-il des réalisations que le Jihad islamique a revendiquées lorsque les combats ont cessé, qu’Israël a accepté de libérer deux prisonniers qui n’ont pas été libérés ? Il écarte cela, disant qu’Israël tergiverse, mais la bataille a atteint les objectifs les plus importants de nuire à la sécurité israélienne, la poursuite de la flamme du jihad et de la résistance, et l’affirmation de l’unité de tous les champs de bataille de la lutte nationale en Palestine. .
Pendant ce temps, dans le monde réel, les responsables du Jihad islamique admettent en privé que la mort de leurs dirigeants a été un coup dur pour eux. 
” Un haut responsable du Jihad islamique a déclaré à l’AFP que les commandants tués avaient été remplacés “en quelques minutes”, mais Ahmed al-Mudallal, du bureau politique du groupe, a reconnu l’impact.
“Ce tour a été difficile”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Nous avons perdu de nombreux chefs militaires majeurs qui étaient importants pour nous.”
Le fils de Mudallal, Ziad – un officier du Jihad islamique – a été tué aux côtés du commandant en chef Khaled Mansour lors d’une frappe dans la ville de Rafah, dans le sud de Gaza.”

Cet article de l’AFP note également que, contrairement aux guerres menées par le Hamas, les Gazaouis n’ont rien gagné de cette mini-guerre – aucune concession d’Israël sur l’assouplissement du bouclage, par exemple. La réputation du Jihad islamique à Gaza est en lambeaux entre les objectifs égoïstes de la guerre pour amener Israël à libérer l’un de ses dirigeants, les roquettes que le JIP a tirées sur Gaza tuant de nombreux civils, et le fait de ne pas obtenir de concessions d’Israël pour arrêter les combats.