Les difficultés à établir un gouvernement de droite : lors des négociations de coalition, le sionisme religieux a en effet réclamé des mécanismes de contrôle sur un certain nombre de questions qui lui tiennent à cœur compte tenu du renoncement aux portefeuilles de la sécurité, de l’éducation et des religions.
Les accords que le Likoud a refusé de donner à Smotrich, comme l’a appris Israel Hayom :
Le nœud du différend est que le Likud a refusé de donner à Smotrich le pouvoir de dissoudre l’administration civile sur la question des services aux résidents juifs de Judée Samarie et de leur intégration dans les ministères du gouvernement, et de faire respecter les efforts de l’Autorité palestinienne pour prendre le contrôle de l’administration publique au sein des territoires, ce que le Likud a démenti.
Dans le même temps, le Likud a refusé de donner à Smotrich l’autorité sur la nomination du Conseil d’État de l’éducation religieuse et le chef du Conseil Hamad. Les religions du Likud ont refusé de donner à Smotrich la responsabilité du système de conversion et la tête du comité de nomination des juges, et un mécanisme pour protéger les intérêts du sionisme religieux dans la nomination des rabbins municipaux et des grands rabbins.
De plus, dans le sionisme religieux, ils exigent le Comité des services religieux, où toute la législation du ministère de la religion est adoptée afin qu’ils aient une emprise sur cette question
“Netanyahu, qui jusqu’à présent était d’accord avec vous et le Likud, a même informé les médias à ce sujet pendant deux semaines, s’est soudainement rétracté et refuse maintenant de nous le transmettre au motif que de tels changements pourraient nuire aux relations avec Biden.
C’est un désaccord idéologique fondamental auquel nous ne devons pas renoncer. C’était une promesse faite par tout le bloc de droite aux électeurs. Pourquoi ne tenons-nous pas nos promesses ?”
