Tariq Ramadan, l’éminent érudit islamique accusé en France d’avoir violé deux femmes, fait maintenant l’objet d’enquêtes approfondies de la part de la police à la suite de nouvelles allégations d’agression sexuelle violente.
Ramadan, une ressortissant suisse âgée de 57 ans, a déjà été inculpée en France de viol d’une femme handicapée et d’une militante féministe en 2012. L’ancien professeur d’études islamiques de l’Université d’Oxford nie toutes les accusations.
Il a également été accusé d’avoir participé au viol collectif d’une journaliste d’une cinquantaine d’années avec l’un de ses collaborateurs lorsqu’elle est allée les interviewer dans un hôtel de Lyon en mai 2014.
Les procureurs de Paris ont ordonné au juge d’instruction chargé d’examiner l’affaire des “deux nouvelles victimes potentielles” concernant des incidents qui auraient eu lieu en 2015 et 2016, a déclaré à l’AFP une source judiciaire confirmant un article paru dans le journal “Le Journal du Dimanche”.
Les enquêteurs ont recueilli les témoignages des deux femmes après leur identification par des documents trouvés sur ses ordinateurs. Les femmes elles-mêmes n’ont pas déposé de plainte pénale.
Mais ils ont tous deux affirmé avoir été entraînés dans une relation sexuelle brutale avec Ramadan, l’un de novembre à décembre 2015 et l’autre en mars 2016.
