L’Iran a annoncé lundi qu’à la fin du mois de juin, il dépasserait les limites convenues pour son stock d’uranium enrichi.
Dépasser ce plafond enfreindrait l’accord nucléaire de 2015 et obligerait les dirigeants européens à décider s’ils souhaitent accepter l’Iran ou rejoindre les États-Unis dans le but de faire pression sur Téhéran pour qu’il renégocie l’accord nucléaire échoué.
Il s’avère que les États-Unis disposent de suffisamment de puissance économique pour que les entreprises européennes respectent les nouvelles sanctions au lieu de risquer de perdre leur accès au marché américain. L’Iran ressent les difficultés financières et agit maintenant.
Les critiques reprochent aux États-Unis de « soutenir l’Iran dans un coin », mais l’Iran est le mauvais acteur dans cette situation.
L’Iran aurait pu utiliser l’accord nucléaire comme une invitation à rejoindre l’économie mondiale en tant qu’État commercial normal. Mais il a profité de la manne financière pour financer son programme de missiles chez lui et répandre la terreur à l’étranger.
Le meilleur moyen de réduire le danger d’une guerre meurtrière dans la région est que l’Europe rejoigne les États-Unis dans une campagne unifiée visant à convaincre l’Iran que son seul moyen de sortir des sanctions est de renégocier l’accord nucléaire et de cesser ses exportations de révolution.