NEW YORK, NEW YORK - SEPTEMBER 22: President of the State of Palenstine Mahmoud Abbas waits to address the United Nations General Assembly at UN headquarters, September 22, 2016 in New York City. According to the UN Secretary-General Ban ki-Moon, the most pressing matter to be discussed at the General Assembly is the world's refugee crisis. (Photo by Drew Angerer/Getty Images)
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D’une part, les dirigeants de l’Autorité palestinienne (AP) condamnent Facebook pour s’être “rendus aux pressions israéliennes” et avoir pris des mesures contre ceux qui incitent au terrorisme et aux discours de haine. D’un autre côté, les mêmes dirigeants de l’AP continuent de faire pression sur Facebook pour faire taire les Palestiniens qui demandent la fin de la corruption financière et administrative dans l’AP.

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“Même si le Fatah publiait un nouveau message terroriste sur Facebook pour encourager la violence ou présenter les meurtriers comme des modèles, des centaines de milliers de Palestiniens sont davantage motivés à tuer des Israéliens. Facebook choisit toujours de ne rien faire pour l’arrêter.” – Itamar Marcus, Jerusalem Post, 11 septembre 2019.

Abbas et ses hauts responsables craignent apparemment que la vague actuelle de manifestations anti-corruption qui balayent le Liban et d’autres pays arabes n’atteigne la Judée Samarie. Ils semblent craindre que leurs critiques et leurs rivaux politiques utilisent les médias sociaux pour encourager les Palestiniens à se révolter contre la corruption et la tyrannie.

Pour ces dirigeants, s’ils se tournent vers Facebook pour réprimer les critiques et les appels à la réforme et à la démocratie, c’est un bon gouvernement. Cependant, quand Israël essaie de faire taire ceux qui cherchent à verser plus de sang juif – eh bien, c’est criminel.