En mai, à la suite de la dernière guerre de Gaza, 210 médecins ont signé une lettre au journal médical BMJ disant qu’Israël était la source de tous les maux.
Elle comprenait cette ligne :
La cause première de ce cycle de violence est en fin de compte l’occupation militaire israélienne et les restrictions imposées à la population palestinienne.
Cela est souvent répété, notamment par J-Street, mais aussi par des dizaines de groupes « pro-paix » et anti-israéliens.
C’est de la pure ordure, et tout le monde le sait – parce que le désir arabe d’anéantir Israël est antérieur à “l’occupation”.
Un article de 1929 dans la Chronique juive canadienne où les Arabes (personne ne les appelait Palestiniens, bien sûr – c’étaient les Juifs) déclaraient, à la Grande-Bretagne, leur condition préalable à la paix avec les Juifs :
« Qu’il ne puisse y avoir de paix en Palestine tant que la déclaration Balfour est en vigueur » sera la représentation d’une députation arabe à la commission d’enquête parlementaire, a-t-il été décidé lors de la conférence du 27 octobre convoquée par l’exécutif arabe.
… La conférence, à laquelle ont assisté plusieurs centaines de dirigeants arabes musulmans et chrétiens de toutes les régions du pays ainsi que vingt-cinq représentants de Syrie et un certain nombre de Tiansjordanie, a présenté des demandes pour l’abrogation immédiate des règlements temporaires existant à la Lamentation Mur. Déclarant que les règlements temporaires existent depuis trop longtemps et déclinant toute responsabilité pour les conséquences si leurs demandes ne sont pas entendues, la conférence arabe a menacé d’empêcher les Juifs de visiter complètement le Mur des Lamentations.
Dans ces deux paragraphes, nous voyons le cœur du conflit : l’incapacité des Arabes palestiniens à accepter le nationalisme juif, ou à accepter Israël. Dans le même temps, nous voyons également leur refus d’accepter que les Juifs aient des liens émotionnels religieux et historiques avec la terre d’Israël, et menacer d’interdire les Juifs du Mur occidental est fait sans arrière-pensée.
Les Palestiniens s’accrochent toujours à l’idée qu’Israël va disparaître. C’est dans leurs médias tout le temps – les croisés se sont accrochés à Jérusalem pendant un total de 103 ans avant que les musulmans ne la reconquièrent et les juifs vont inévitablement disparaître aussi, pense-t-on.
Des camps d’été du Hamas sont mis en place pour que les enfants semblent conquérir Jérusalem. Des générations d’étudiants dans les écoles de l’UNRWA apprennent qu’ils « retourneront » inévitablement pour conquérir Israël.
Ce qui est remarquable dans les accords de normalisation des Émirats arabes unis et de Bahreïn, c’est qu’ils sont les premiers Arabes à accepter la réalité, qu’Israël ne s’en va pas et que l’État juif veut la paix, ce qui n’est pas par hasard la clé de leur propre succès.
Tant que les Palestiniens n’auront pas appris qu’Israël est une réalité et qu’il ne sera pas détruit, ils continueront à espérer qu’Israël pourra être vaincu militairement.
C’est un fantasme qui fait croire aux Palestiniens qu’ils détruiront Israël – mais c’est un fantasme que le monde n’est pas pressé de dissiper.
C’est la question centrale. Une fois que les Palestiniens acceptent la réalité, ils peuvent apprendre à travailler avec un Israël enthousiaste sur un accord de paix.
Mais jusque-là, ils sont le seul obstacle à la paix.
[…] le refus palestinien de reconnaître Israël […]