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L’une des gardiennes du Service pénitentiaire d’Israël (IPS) impliquée dans “l’affaire du proxénétisme” de la prison de Gilboa a été informée par le détenu Muhammad Atallah que le terroriste qui a assassiné la famille Fogel avait un contrat avec elle et sa famille, mais qu’il pouvait la garder en sécurité, puis l’a pelotée, a révélé Ynet mercredi matin.

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L’information a été révélée par la journaliste Liran Levi, qui avait déjà découvert l’affaire en 2018 alors qu’elle travaillait pour Channel 20, puis a attiré l’attention sur elle alors qu’elle travaillait pour Walla en 2021 lorsqu’elle a été évoquée dans le témoignage du directeur Freddie Ben Sheetrit lors d’une audience sur l’évasion de la prison de Gilboa.

La gardienne de l’IPS, identifié uniquement comme D., avait finalement déposé une plainte contre Atallah, un membre du Fatah et prisonnier de sécurité palestinien qui, selon elle, l’avait agressée sexuellement, ainsi que contre le commandant de la prison de l’époque, Bassem Kashkush.

Atallah, a-t-elle expliqué, a commencé à essayer de la harceler sexuellement quelques mois après son rendez-vous en la touchant. Puis, en 2016, Atallah lui aurait dit qu’Amjad Awad avait passé un contrat contre elle et sa famille.

Awad était l’un des deux terroristes palestiniens responsables du meurtre brutal de la famille Fogel dans la localité israélienne d’Itamar en Judée Samarie en 2011. Selon Ynet, à l’époque, il était également emprisonné dans la même aile de la prison de Gilboa.
Incertain à ce sujet, D. se serait rendu à Kashkush pour demander si cette menace était réelle, ce qu’il aurait confirmé.

Atallah a dit qu’il pouvait la protéger, puis, selon D., il l’a attrapée puis lui a caressé le derrière sans son consentement.
Malgré cela, une enquête menée par Ynet a révélé que l’IPS n’était apparemment absolument pas au courant de toute menace d’Awad contre D. et sa famille.

Ces révélations interviennent alors que l’intérêt s’est renouvelé pour l’affaire du proxénétisme, qui avait fait l’objet d’une enquête mais a été clôturée sans aucune retombée.