L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a signé un accord de reconnaissance de la Palestine, en tant qu’État ayant rejoint cet organe international en tant qu’observateur mardi. Bien qu’il ne soit pas membre, il peut assister aux réunions en tant qu’observateur, a déclaré un porte-parole de l’AIEA.
Cet accord, signé par le directeur général de l’agence, Yukiya Amano, et l’ambassadeur de Palestine à Vienne, Salah Abdul Shafi, donne aux inspecteurs de l’AIEA la possibilité de contrôler la sûreté des matières radioactives et des matières nucléaires fissiles, telles que l’uranium.
L’Autorité palestinienne n’a pas de réacteur nucléaire, mais des départements de physique dans les hôpitaux et les universités possèdent des équipements médicaux contenant des composants de matières nucléaires.
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a déclaré que cet accord constituait une « violation des conventions internationales ».
Israël considère cet acte comme une incitation à la reconnaissance internationale, comme ce fut le cas lorsque l’Autorité palestinienne a adhéré à l’UNESCO en 2011.
L’accord met Israël, l’AIEA et l’AP dans une situation difficile, car on ne sait pas encore comment l’AIEA définira le territoire et les frontières d’un État palestinien.