Le 6 mai 2019, le directeur exécutif de la Muslim American Society, Ayman Hammous, a qualifié la vidéo de « troublante » et a accusé un problème de « vetting » au sein de son chapitre de Philadelphie. Il admet aussi maintenant qu’il peut avoir un problème avec toute la direction du chapitre de Philadelphie.
Pourtant, nous avons déjà vu mille fois le même ensemble de faits, jusqu’à la contrition du directeur. Le problème est qu’un pourcentage significatif de l’organisation de Hammous et de ses membres ne s’excuse pas pour la performance djihadiste. Ils s’excusent de se faire prendre.
L’incident du centre islamique de Philadelphie doit être examiné parallèlement à la fusillade de la synagogue du 27 avril à Poway, en Californie, afin de comprendre la menace croissante et en évolution rapide qui pèse sur la communauté juive américaine. Je ne peux pas sous-estimer les difficultés, la souffrance, la violence et peut-être le meurtre auquel nos enfants seront confrontés dans 20 ans, aux États-Unis. Nous devons empêcher les djihadistes du Vieux Monde de transmettre à des enfants américains innocents la haine et la violence des Juifs. Si nous échouons, ce sera à nos risques et périls.
Contrairement à Gaza, les États-Unis disposent de recours et d’options pour lutter contre l’empoisonnement et l’endoctrinement de la jeunesse musulmane. Les immigrants récents et les Américains naturalisés qui importent et cherchent à transférer la violence djihadiste doivent être traités rapidement et sévèrement.
Chris Robbins