Une nouvelle étude révolutionnaire sur l’ADN prélevé sur les os d’anciens habitants de la ville côtière d’Ashkelon a mis un terme à un débat séculaire autour des origines des ennemis les plus répugnés du royaume des Israéliens, les Philistins. Selon un article publié mercredi dans Science Advances, les ancêtres de Goliath de Gath ont émigré du sud de l’Europe.
« Ancient DNA » met en lumière les origines génétiques des premiers philistins de l’âge du fer», une équipe interdisciplinaire d’érudits de l’Institut Max Planck pour la science de l’histoire humaine et de l’expédition de Leon Levy, d’Ashkelon, prouve que coïncide l’arrivée des Philistins à Ashkelon au 12ème siècle avant notre ère, où il y avait un afflux de gens d’Europe du Sud dans la population locale.
L’analyse de l’ADN a été réalisée sur des échantillons de trois périodes des âges du bronze et du fer (il y a environ 3 600-2 800 ans), provenant de restes de Cananéens et de Philistins anciens et tardifs, prélevés dans trois sites: un cimetière philistin découvert en 2016, des tombes découvertes datant des années 1990 lors des enterrements d’enfants découverts sous des maisons philistines.
À travers l’analyse de l’ADN de dix individus anciens, l’étude suggère que les Philistins sont arrivés d’Europe à Ashkelon dès le début de l’âge du fer. Après deux siècles, toutefois, les marqueurs génétiques européens ont été réduits au minimum par le pool génique levantin, suggérant un mariage intensif. La culture et le peuple philistins sont restés distincts des autres communautés locales pendant six siècles.
« Avec cette étude, nous avons enfin des preuves directes qui vont dans le sens de l’hypothèse des origines philistines de la Méditerranée occidentale », a déclaré au Times of Israel, le proffesseur Daniel M. Master, directeur de l’expédition Leon Levy à Ashkelon et chef de l’équipe archéologique.