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Après la nuit du pogrom, le chef du parti RAAM, Mansur Abbas, a annoncé sur les ondes de Galei Tsahal qu’il était prêt à rejoindre la coalition Lapid, mais «ce n’est pas le moment» pour des pourparlers de coalition. Selon Abbas, maintenant il ne peut tout simplement plus penser à la politique – seulement à «la crise dans laquelle nous sommes».

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Naftali Bennett dans une interview avec Al Jazeera a rejeté toutes les questions du présentateur sur l’impact de la crise politique interne en Israël sur les actions du gouvernement dans le domaine de la sécurité. Bennett, comme Abbas, a insisté sur le fait que maintenant, quand les Israéliens sont sous le feu, il n’y a plus de place pour la politique et face à un ennemi extérieur “tous les Israéliens sont unis”.

Lors d’une réunion de la Commission de la défense et de la politique étrangère de la Knesset, convoquée pour discuter de l’incapacité de la police à rétablir la sécurité dans les villes, il n’y avait pas d’unité. Le député Orit Struk du parti Sionisme religieux a déclaré que les «citoyens juifs» ont été contraints de défendre leurs maisons les armes à la main, et le député du Meretz Yair Golan a explosé. Il a déclaré que Struk incitait au chaos et à l’anarchie: au lieu de discuter du renforcement et de l’amélioration du travail de la police, elle a appelé à la formation «d’escouades fascistes armées».

Aujourd’hui, de nombreux journalistes ont évoqué le rôle de ces «escouades» amenées à Lod, Bat Yam, Ramla et d’autres villes israéliennes par des bus des colonies de Judée-Samarie dans l’incitation à des affrontements ethniques sur les réseaux sociaux. La droite a loué les “héros” qui sont venus en aide aux juifs locaux, mais les maires de Bat Yam et Ramla ont accusé les “provocateurs en visite” et les “justiciers autoproclamés” d’incitation à la violence ethnique.

«Tout ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est la force, et le soutien de la police», a annoncé aujourd’hui le Premier ministre Netanyahu.