Dans le contexte de la campagne de vaccination «Donnez une épaule» qui se développe ici en Israël, dans les pays européens, le nombre de personnes vaccinées diminue de semaine en semaine.
Astraznica a annoncé hier (samedi) que bien qu’elle ait promis un nombre élevé de vaccins, elle ne fournira que 40% aux pays de l’UE – 31 millions de doses.
L’annonce de la société intervient après que Pfizer a également annoncé la semaine dernière qu’elle serait obligée de retarder les livraisons de vaccins jusqu’à un mois, en raison de travaux visant à améliorer la production dans son usine située en Belgique.
En raison des deux annonces, certains pays de l’Union ont commencé à perdre patience. L’un d’eux est l’Italie, où des centaines de personnes meurent chaque jour du virus.
Italie: le Premier ministre menace
Le Premier ministre italien a publié un message sur Facebook indiquant que le retard dans l’envoi des vaccins était inacceptable et qu’il constituait une violation grave du contrat signé avec les deux sociétés. Il a ajouté que Rome a l’intention d’engager des poursuites judiciaires si elle ne reçoit pas les vaccins promis.
Après la réduction du nombre de vaccin: la Norvège a annoncé des restrictions
La Norvège aussi, bien qu’elle ne fasse pas partie de l’UE, a vu ses vaccinations réduites. Il ne recevra que 18% des doses de vaccin qu’il était censé recevoir d’Astraznica – 200 000 au lieu de 1,12 million, dans un pays de 5,4 millions d’habitants.
À l’ombre de la nouvelle du retard, la Norvège a resserré ses restrictions corona à Oslo et à neuf autorités locales voisines aujourd’hui (dimanche), et y ferme désormais des magasins non essentiels, pour la première fois depuis le début de l’épidémie.
Autriche: la quantité de vaccins a diminué de moitié
L’Autriche devrait également réduire considérablement le nombre de vaccins. Astraznica devait livrer 650 000 doses de vaccin en février, mais la société de vaccins l’a informée qu’elle ne transférerait probablement que la moitié de la quantité.
En réponse, le ministre autrichien de la Santé, Rudolf Anschover, a déclaré qu’il s’agissait d’une “très mauvaise nouvelle”.
