Le monde a regardé avec horreur cette semaine les autorités polonaises déterminer le sort de Gavriel Lavi, 50 ans, de Bnei Brak.
Lavi a été injustement détenu dans une prison polonaise pendant trois ans sans procès, après que son identité aurait été volée et utilisée à des fins frauduleuses. Le Rav Chaim Kanievsky a été impliqué l’année dernière dans les efforts en vue d’obtenir un procès pour Lavi, qui ne s’est concrétisé que ce mois-ci.
Pendant son absence, l’épouse de Gavriel, Sigalit, a été seule à élever ses quatre enfants.
Le verdict du procès tant attendu était que Lavi serait libéré, à la condition qu’une lourde amende de 150 000 $ soit payée au plus tard le lundi 10 juin. Si l’amende n’est pas payée, le père de 4 enfants restera en prison indéfiniment.
Sigalit Lavi a rendu publique leur histoire mercredi, dans une tentative désespérée de libérer son mari. La campagne se vante d’une lettre signée de Rav Kanievsky au nom de la famille, ainsi que de la bénédiction accordée par le Rav aux donateurs de les protéger eux-mêmes de la tragédie.
Des contributeurs du monde entier ont saisi cette occasion rare de faire la mitsva de pidyon shvuyim. Les heures qui viennent sont cependant cruciales: si la totalité de la somme n’est pas levée avant l’entrée du shabbat, Lavi restera tel qu’il est – un juif frum, dans une prison européenne – pendant une durée indéterminée.