Alors que l’UNRWA tente de justifier son existence, il en révèle beaucoup sur les personnes qu’il défend.
L’UNRWA est une institution humanitaire. Le mandat de l’agence, défini par l’Assemblée générale des Nations Unies, est de fournir des services essentiels – y compris une assistance sanitaire, éducative et humanitaire – afin de promouvoir le bien-être et le développement humain des réfugiés de Palestine jusqu’à ce qu’une solution juste et durable soit trouvée au conflit. Si l’UNRWA n’est pas là pour enseigner aux enfants de réfugiés de Palestine et inculquer les valeurs clés de la neutralité, des droits de l’homme, de la tolérance et de la non-discrimination, qui le fera?
Cette excuse pose plusieurs problèmes. Tout d’abord, l’UNRWA utilise les mêmes manuels que l’Autorité palestinienne. L’UNRWA a promis d’utiliser des supports supplémentaires qui enseignent les droits de l’homme et d’autres valeurs, mais ils n’ont jamais été appliqués. Donc, aujourd’hui, il n’y a aucune différence dans ce que les enfants apprennent.
Deuxièmement, nous savons, grâce à l’étonnant travail de David Bedein, que les étudiants de l’UNRWA continuent à apprendre la violence et à détruire Israël.
Mais ce qui est important, c’est que l’UNRWA admet non seulement, mais fonde son argumentation sur le fait que 25 ans après le processus d’Oslo, le gouvernement palestinien enseigne à ses enfants à haïr les Juifs dans des écoles financées par la communauté internationale.
L’antisémitisme sanctionné par l’État et admis par une agence de l’ONU ne devrait-il pas être un drapeau rouge dans le financement de l’Autorité palestinienne ?